Qu'est-ce que l'acouphène chronique ?
Qu'est-ce qu'un acouphène ? D'où vient-il ?
L’acouphène est fréquemment défini comme « la perception d’un bruit sans stimulus correspondant dans l’environnement ». Il concerne aujourd’hui un quart de la population française, dont quatre millions de Français de façon sévère et permanente.
♦ Nos oreilles font du bruit depuis notre naissance…
Cela peut paraître surprenant mais il faut savoir que nos oreilles émettent en permanence un léger courant électrique (émis par le nerf auditif). La plupart du temps nous ne l’entendons pas, car le cerveau a mis en place des filtres qui nous font « oublier » en quelque sorte ces sons permanents. C’est un peu comme les tics tacs de la pendule : parfois nous les entendons dans un moment de calme, mais le plus souvent nous les intégrons sans problème dans notre environnement sonore. C’est ce qu’on appelle « l’habituation » .
♦ D’où vient l’acouphène ?
On sait aujourd’hui que l’acouphène est un dysfonctionnement de l’oreille interne, qui entraine des décharges nerveuses anormales dans le nerf auditif. Pour diverses raisons, le cerveau ne parvient plus à filtrer ces stimuli, et les interprète alors comme un son (bruit aigu, sifflement, grésillement, bourdonnement…). On parle souvent « des » acouphènes, car l’acouphène sera perçu différemment par chacun. Avec le temps celui-ci s’installe, de façon discontinue ou permanente. Il peut être ressenti dans une seule oreille, dans les deux, ou même dans la tête.
La plupart du temps la survenue d’un acouphène s’accompagne d’une perte auditive, parfois d’une perception exacerbée des bruits ambiants (hyperacousie).

L'acouphène chronique ne se résume pas à un problème d'oreille...
L’acouphène se déclenche en général après certains événements comme :
– un son très fort, survenu brutalement ou sur une période prolongée (concert, métiers du BTP, travail en open space…),
– un choc traumatique, physique (un accident par exemple, ou bien une simple intervention chez le dentiste),
– un choc psychologique (deuil, séparation, changement de vie brutal…),
– une période de stress prolongé (surcharge de travail, difficultés professionnelles ou familiales…)
L’acouphène peut se déclencher immédiatement, ou quelques jours voire plusieurs mois après l’événement…
A noter : l‘acouphène chronique n’est pas une maladie mais un symptôme, une sorte de « cicatrice » survenue après un événement particulier.
♦ L’acouphène chronique, un vrai cercle vicieux…
Pour certaines personnes de nature anxieuse ou stressée, avoir un acouphène c’est un peu comme « poser une bouilloire sur le feu » : quand l’eau bout… la bouilloire siffle : la survenue de l’acouphène sera en effet favorisée par un tempérament constamment sous pression… qui va lui-même être renforcé par l’acouphène (d’où l’impression d’être pris dans un cercle vicieux).
Ainsi, certains vivront très bien avec l’acouphène, quand d’autres auront l’impression de ne plus pouvoir rien faire (plus de sorties, de concerts, de diners entre amis…). Ce sentiment d’exclusion est souvent accentué par l’incompréhension de l’entourage. Et quand l’acouphène s’invite la nuit le sommeil est perturbé, or la fatigue a tendance à augmenter encore la perception de l’acouphène…
♦ Des solutions existent :
Lorsque la répétition de l’acouphène retentit sur la qualité de vie et qu’il devient invalidant, il est important de consulter. C’est dans ce contexte que la sophrologie peut apporter des solutions efficaces et surtout durables.
IMPORTANT : Avant tout accompagnement en sophrologie un bilan chez un médecin ORL doit dans tous les cas être réalisé. L’objectif de ce bilan est d’écarter tout risque de maladie de l’oreille (neurinome de l’acoustique, otospongiose, maladie de Ménière…).
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Cécile LEROY – Sophrologue certifiée FEPS – Préparatrice mentale
52 rue Gabriel Péri, 59700 MARCQ-EN-BAROEUL
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