Avoir des acouphènes peut générer une véritable souffrance, d’autant plus difficile à vivre qu’elle est invisible. Mon objectif en tant que sophrologue est d’aider les personnes en souffrance à renforcer leurs ressources personnelles face à l’acouphène, pour retrouver leur équilibre et leur qualité de vie. 

Peut-être souffrez-vous vous-même d’acouphènes ? Je vous explique ici en quoi consiste cet accompagnement spécifique.

En quelques mots, qu’est-ce qu’un acouphène ? 

On définit souvent l’acouphène comme la “perception d’un bruit sans stimulus correspondant dans l’environnement”. Il s’agit d’un dysfonctionnement de l’oreille interne, qui entraîne des décharges nerveuses anormales dans le nerf auditif. Les raisons de l’apparition et de l’installation de l’acouphène sont complexes (pour plus d’informations à ce sujet je vous invite à consulter mon site internet, dont le lien est accessible en bas de cet article).

Saviez-vous qu’un quart de la population française souffre d’acouphènes ? Dans les cas les plus sévères c’est tout le quotidien qui est bouleversé (personnel, familial, professionnel). Je reçois souvent en cabinet des personnes souffrant d’insomnies, de grande anxiété, de dépression, d’isolement… L’acouphène occupe alors chaque espace de la vie quotidienne.

 

Quel est l’objectif d’un accompagnement “spécifique acouphènes” ?

Conçue au début des années 1960 par un neuropsychiatre, la sophrologie est une approche thérapeutique dite « psycho corporelle” : sa pratique régulière vise le renforcement des ressources personnelles et le rétablissement d’un équilibre interne optimal (corps/mental/émotions). 

Dans le cadre des acouphènes, mon travail est de vous aider à réintégrer progressivement l’acouphène dans l’environnement sonore, en remettant en place ce qu’on appelle le “processus d’habituation”. Concrètement, je vais vous transmettre des techniques pour aider votre cerveau à “oublier” l’acouphène. Imaginez que vous vous installiez près d’une gare : au début le bruit des trains peut être gênant, et puis petit à petit vous serez de moins en moins dérangé.e, car votre cerveau choisira de porter son attention sur les sons qu’il juge réellement pertinents. 

 

Oublier l’acouphène, oui mais comment ?

  • En adoptant des réflexes de détente face à l’acouphène :

Si vous souffrez d’acouphènes chroniques vous avez sans doute déjà remarqué qu’ils sont plus présents quand vous êtes stressé.e ou fatigué.e. Plusieurs études ont montré que l’état émotionnel peut avoir un impact important sur la perception de l’acouphène. Cela veut dire qu’on peut agir sur la perception de l’acouphène en ayant des outils pour réguler son état de stress ou son état émotionnel. C’est une grande partie du travail que nous réaliserons ensemble.

Dès le premier rendez-vous, je vous proposerai ainsi des exercices simples et concrets, vous permettant de “relâcher la pression” face à l’acouphène, d’évacuer les tensions corporelles (et mentales ) inutiles. La pratique de la sophrologie permet de réguler durablement le système nerveux autonome, souvent en suractivation, en l’aidant à fonctionner de façon plus adaptée. En rétablissant votre équilibre interne, vous agirez directement sur la perception de l’acouphène. 

Il s’agit de passer d’un cercle vicieux (dans lequel l’acouphène génère du stress/de la fatigue, stress/fatigue qui renforcent la perception de l’acouphène) à un cercle vertueux (dans lequel l’acouphène ne perturbe plus votre équilibre et votre vie quotidienne).

  • En enrichissant votre environnement sensoriel :

Lorsqu’on souffre d’acouphènes, il est fréquent de porter continuellement son attention sur ce bruit dérangeant, voire franchement angoissant (on le cherche le matin au réveil par exemple). On en vient à oublier les quatre autres sens, tout aussi importants, pour se focaliser uniquement sur l’ouïe, de surcroît de manière négative.

A travers un travail de prise de conscience de la sensorialité au sens large (vue, odorat, goût, ouïe, toucher) la pratique de la sophrologie permet une défocalisation progressive de l’acouphène : elle aide à réinvestir à la fois sa réalité “intérieure” (son corps comme il est, avec aussi tout ce qui fonctionne bien) et sa réalité “extérieure” (son environnement de vie, sa relation aux autres, les activités que l’on n’osait plus pratiquer). Il s’agit d’un véritable travail de pleine conscience… et de connaissance de soi. 

D’autres effets positifs sont aussi fréquemment exprimés par les personnes en fin d’accompagnement : meilleure concentration, meilleur sommeil, capacité à se projeter plus sereinement dans l’avenir…

Comment se déroule un accompagnement ?

– Un protocole évalué scientifiquement :

J’utilise un protocole de sophrologie développé par Patricia Grévin, fondatrice du Pôle Sophrologie et Acouphènes), Les effets de ce protocole ont été évalués dans une étude publiée en avril 2020 dans les Annales Européennes ORL.

L’accompagnement commence par un 1er rendez-vous d’1h30 environ, qui nous permet de faire connaissance : il s’agit pour moi de comprendre ce que vous vivez au quotidien, et pour vous de me faire part de votre parcours, de vos attentes. C’est également un temps important d’information (les questions sur les acouphènes sont souvent nombreuses et il est important d’y répondre). Je vous propose également une première pratique de sophrologie. 

– Une prise en charge courte, intégrée dans le parcours de soins :

Le suivi en sophrologie se déroule en moyenne sur 6 à 8 séances d’1 heure, espacées d’environ 15 jours chacune. L’entraînement entre les séances étant recommandé, les séances sont enregistrées pour que vous puissiez pratiquer les exercices chez vous et devenir progressivement autonome.

IMPORTANT : Avant tout accompagnement en sophrologie un bilan chez un médecin ORL doit être réalisé. L’objectif de ce bilan est d’écarter tout risque de maladie de l’oreille interne. 

N’hésitez pas à me contacter  pour tout renseignement sur mes accompagnements.